Drawing Now, Paris, avec la Galerie Petits Papiers, du 11 au 14 avril 2013

jeudi 28 mars 2013

Drawing Now, Paris, avec la Galerie Petits Papiers, du 11 au 14 avril 2013

François Avril sera l'artiste présenté en focus sur le stand de la Galerie Petits Papiers lors du salon Drawing Now 2013 à Paris.

Qui mieux que François Avril pouvait représenter la Galerie Petits Papiers lors de sa première participation à Drawing Now, salon de référence en matière de dessin contemporain ?

Aisance du trait, équilibre des compositions, élégance des silhouettes, immensité des villes. Une centaine d'œuvres inédites sont à découvrir sous le Carrousel du Louvre, sur le stand B24 de la galerie, du 11 au 14 avril.

Tour à tour auteur de Bande Dessinée, peintre, illustrateur de presse (Libération, Lire ou le New-Yorker) et d'albums pour enfants, François Avril développe son univers singulier jusque sur les murs de Paris : les deux dernières campagnes d'affichage de Paris Plages, c'est aussi lui ! Dès le premier regard, on reconnaît son style épuré et coloré, la simplicité de son trait rêveur. Sur papier ou sur toile, à la plume, au crayon ou à l'acrylique, François Avril s'affranchit du réel pour récréer un univers urbain et poétique. A l'occasion de Drawing Now, il explore le territoire des gares de grandes métropoles.

Parmi les œuvres présentées, on trouvera celle ci :

Extraits du dossier de presse de Petits Papiers :

Les portes de la ville

La ville est le terrain de prédilection de François Avril. Il aime son rythme, ses contours géométriques, asymétriques et les volumes rassurants de son architecture. Toujours en quête de nouvelles recherches graphiques, il explore à travers cette série sur les gares, l’inépuisable possibilité que lui offrent ces lieux. Constituées de trames, de réseaux et d’enchevêtrements, les gares sont le point de confluences entre le hiératisme architectural et le mouvement des foules. Encore considérées aujourd’hui comme les portes de la ville, les gares demeurent à la fois le point de passage qui mène au cœur de la cité et une fenêtre ouverte vers l’ailleurs.

Véritable ville dans la ville, les gares sont le symbole de la modernité et de la mobilité urbaine. A travers ses dessins, François Avril promène son crayon de Paris à New York en passant par Tokyo et Bruxelles. Plans rapprochés ou vues d’ensemble, le prisme de l’artiste multiplie les points de vue. Sur le papier, il ordonne les volumes et les lignes qui structurent ces mondes urbains. Ramifications et trames s’entrecroisent créant un rythme graphique linéaire et élégant. Les architectures se découpent et s’épurent, laissant place à des compositions qui tendent vers l'abstraction.

Lieux de passage et de transition, les gares abritent un monde organisé autour de parcours, de points de congestion et de dispersion. Inspiré tant par le réseau graphique des bâtiments que par le balai incessant des passants, l’artiste synthétise sur papier ces lignes de déplacement. Plus que des réalités, François Avril retranscrit des sensations. Les lieux et mouvements prennent la forme de ses souvenirs. D'un coin de gare, il fait renaître une ville. D'une sensation, il crée une histoire.

A l’instar de ces gares, les œuvres d’Avril sont une fenêtre ouverte sur le monde. Véritables lieux d’évasion, elles portent en elles les promesses de la liberté. Point de départ du voyage, elles ouvrent la voie vers un nouvel ailleurs, vers d’autres horizons. A travers cette notion du temps du voyage, l’artiste questionne nos émotions : celles de l’euphorie du départ, de l’attente, des rencontres fortuites, du souvenir, de la nostalgie. Ces œuvres évoquent la question de temps qui passe. Il est souvent 3h dans le monde d’Avril. D’une verticale et une horizontale l’artiste suspend l’envol du temps. En arrêtant la folle course des déambulations, il capte l’essence de l’instant, l’universalité du moment présent.

L’œuvre de François Avril conjugue les temporalités et les grandeurs urbaines. A travers cette série de dessins, il aborde un sujet résolument contemporain. Il livre une réalité dissolue dans une évocation graphique dépouillée. A l’image des passants sans visage qui traversent ses paysages, il interroge nos rapports au monde moderne, nos modes de vie, nos rapports aux autres.